L’éco-organisme assure qu’on aurait caché à ses administrateurs, jusqu’en 2008, le caractère risqué et « exotique » des placements et que rien n’était donc susceptible de les alerter. L’examen des documents comptables publiés ne conforte pas cette thèse.
La mise en examen de Bernard Hérodin focalise sur lui aujourd’hui les soupçons concernant la gestion calamiteuse de la trésorerie d’Eco-Emballages jusqu’en 2008. Mais elle laisse de côté la question de l’éventuelle responsabilité des autres dirigeants d’Eco-Emballages, et en particulier de ses administrateurs.
Pour le président de l’éco-organisme, Philippe-Loïc Jacob, rencontré début novembre par Déchets Infos, la chose est entendue : on leur aurait caché la nature des placements et leur caractère risqué, et ils n’auraient découvert le pot aux roses qu’au printemps 2008, lors de la présentation des comptes de l’exercice 2007, qui faisaient apparaître des « provisions pour dépréciation d’actifs ». Une thèse développée depuis l’éclatement de l’affaire en décembre 2008, mais difficile à croire lorsqu’on se penche un peu sur les pièces du dossier et que l’on interroge des habitués de la gestion des grandes entreprises. Explications. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 80.