Deux arrêts de la cour d’appel de Versailles soulignent la bienveillance des administrateurs d’Eco-Emballages à l’égard de l’ex-directeur général de l’éco-organisme Bernard Hérodin, quand ils ont eu connaissance des premières pertes. Les pouvoirs publics, à l’époque, n’ont pas fait preuve de beaucoup plus de sévérité.
En matière judiciaire, les coups viennent parfois d’où on ne les attend pas et peuvent être le fruit de plusieurs décisions différentes. C’est ce qui vient d’arriver à Eco-Emballages, à propos de l’affaire de sa trésorerie placée sur des produits risqués dans des paradis fiscaux, entraînant des pertes importantes (23 M€ aux dernières nouvelles) suite à la crise financière de 2007 (voir notre dernière édition).
Deux arrêts de la cour d’appel de Versailles, le premier de 2013, le second d’octobre 2015, jettent en effet une lumière crue sur l’attitude des actionnaires et des administrateurs d’Eco-Emballages dans le dossier des placements, en particulier en 2008, lorsque les premières pertes ont été constatées.
Ces arrêts amènent aussi à s’interroger sur le comportement des pouvoirs publics à la même époque. Flash-back et explications. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 81.
A télécharger (réservé aux abonnés) : l’arrêt de la cour d’appel de Versailles sur le licenciement de Bernard Hérodin