Les déchets amiantés devront faire partie de la filière, bien qu’ils n’aient plus de metteurs en marché. Leur coût sera relativement élevé par rapport à leur tonnage. On ignore pour l’instant comment et sur quels metteurs en marché ce coût sera réparti.
Les pouvoirs publics l’ont dit aux parties prenantes : la filière PMCB dite encore REP du bâtiment portera aussi sur les déchets d’amiante (lire aussi cet article). Et pour cause : la loi ne prévoit aucune exclusion. Tous les « produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment » (PMCB) devront, lorsqu’ils deviennent des déchets, pouvoir bénéficier d’une prise en charge gratuite s’ils font l’objet d’une collecte séparée.
Sur le plan environnemental, l’inclusion de l’amiante dans la filière avec reprise gratuite devrait permettre de réduire considérablement les dépôts sauvages, dont l’amiante fait souvent partie. Sur le plan financier, les détenteurs de déchets amiantés, ainsi que les collectivités qui acceptent ces déchets dans leurs déchetteries, devraient voir leurs coûts réduits.
Mais l’application de ce principe simple ne sera pas sans générer quelques difficultés, notamment sur le plan économique.
Selon la note d’orientation des pouvoirs publics (accessible pour les abonnés et ceux qui achètent le numéro à l’unité)… […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 206.