Les éco-organismes veulent avoir, avec leurs adhérents, un « rôle central » dans les REP, mais des responsabilités partagées avec les autres acteurs. Ils souhaitent que les cahiers des charges soient élaborés de manière indépendante, mais en co-construction avec les parties prenantes…
On se souvient du Petit Prince de Saint-Exupéry qui demande à l’aviateur échoué dans le désert de lui dessiner un mouton. L’aviateur fait plusieurs tentatives, qui ne conviennent pas au Petit Prince. L’aviateur décide alors de dessiner une simple caisse dont on ne voit pas le contenu, et il dit : « Le mouton que tu veux est dedans. » Réponse du Petit Prince : « C’est tout-à-fait comme ça que je le voulais… »
Le projet d’instance de régulation des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP), sur lequel travaille en ce moment la mission d’inspection lancée en janvier dernier, est un peu comme le mouton du Petit Prince : on ne voit pas (encore…) ce que sera cette instance (si elle finit par être créée), donc tout le monde projette sur elle ce qu’il souhaite et la voit comme il la rêve.
Les éco-organismes ne sont pas en reste. Comme nous l’évoquions il y a deux mois (voir Déchets Infos n° 271), dix-huit d’entre eux ont élaboré une « position commune » sur le sujet, transmise aux parties prenantes. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 275.