Au sommaire du numéro 131 de Déchets Infos (7 février 2018) :
Dossier Tarification incitative
• Effets bénéfiques, incivilités : des chiffres
L’Ademe a mesuré, en Lorraine, les impacts positifs et négatifs de la tarification incitative, sur le plan environnemental, économique et comportemental. Des enseignements parfois inédits, notamment concernant les effets pervers (dépôts, brûlages…).
• Effets pervers : les limites de l’étude
Les dépôts et brûlages sauvages sont difficiles à évaluer. Ils concernent souvent des déchets triables, donc non facturés s’ils étaient triés. D’où l’importance de la pédagogie.
• Forte baisse des déchets de cuisine dans les OMR
La tarification incitative pousse en particulier au compostage domestique.
• Brûlages sauvages : quels impacts
A quantité égale, brûler sauvagement pollue beaucoup plus qu’incinérer dans une installation aux normes. Mais les estimations sont assez incertaines. Le phénomène mériterait d’être davantage étudié.
Dans l’actualité
• Consigne : quelle(s) expérimentation(s) ?
Le ministère de l’Ecologie propose d’expérimenter la consigne sur certains déchets (bouteilles plastiques, piles…) et dans certains lieux (grandes villes). Il est en revanche plutôt défavorable aux « gratifications » données par les bornes de reprise.
• Mobilier : le contrat avec les collectivités toujours en discussion
Les échanges entre les associations de collectivités et Eco-mobilier achoppent toujours sur la question des éventuelles réfactions sur les soutiens, notamment liées au taux de remplissage des bennes. Les pouvoirs publics menacent de sanctionner l’éco-organisme.
• Le principe des contrats types en question
Etude
• Interdiction des sacs plastiques : des ACV contrastées
Une récente étude québécoise montre que les sacs réutilisables ont moins d’impacts environnementaux que les sacs jetables seulement sous certaines conditions. En 2004, une étude française avait montré que les sacs biodégradables n’étaient pas vraiment meilleurs que les autres.