Les plastiques bromés des DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques), qui sont potentiellement des déchets « dangereux » et « POP » (polluants organiques persistants), doivent faire l’objet d’une gestion spéciale, en raison des risques environnementaux et sanitaires qu’ils comportent. Nous rassemblons dans ce dossier tous les articles que nous avons publiés sur le sujet.
Déchets Infos n° 102 (2 novembre 2016)
• Plastiques bromés des DEEE : le principe de précaution à l’envers
Depuis 2006, certains plastiques bromés des DEEE sont traités de manière non réglementaire. En cause : l’imprécision de la réglementation initiale (corrigée depuis), mais aussi l’attentisme des pouvoirs publics et des éco-organismes. Les risques environnementaux et sanitaires sont pourtant importants. Les enjeux financiers aussi.
• Des produits utiles, « miracles » puis partiellement bannis
• Déchets « POP » ou « dangereux » : des critères différents
• Les données chiffrées du problème
• 2012, la reculade des pouvoirs publics sur la précaution
• Les réponses d’Eco-systèmes
Déchets Infos n° 103 (16 novembre 2016)
• Plastiques bromés des DEEE : la liste des POP va s’allonger
Un autre retardateur de flamme, le déca-BDE, devrait bientôt figurer dans le règlement européen sur les POP. Il a été parmi les plus produits dans le monde. L’impact sur la filière DEEE pourrait être important.
Déchets Infos n° 104 (30 novembre 2016)
• Plastiques bromés : l’ANSES expertise les risques pour les salariés
L’agence veut savoir si les personnels des centres de traitement sont exposés à des risques sanitaires liés aux retardateurs de flamme. Tous les déchets bromés sont concernés : DEEE, déchets d’ameublement, du BTP, des VHU…
• CSR et dioxines bromées : les pouvoirs publics veillent
Le ministère de l’Environnement dit vouloir surveiller les émissions de dioxines bromées des installations qui brûlent des CSR contenant des plastiques bromés.
Déchets Infos n° 108 (1er février 2017)
• Plastiques bromés des DEEE : des traitements toujours non conformes
En dépit de déclarations rassurantes et variables d’Eco-systèmes, des plastiques bromés « POP » et « dangereux » de DEEE sont, selon nos informations, toujours enfouis, valorisés comme CSR voire même recyclés — des modes de traitement qui sont interdits. Les pouvoirs publics laissent faire, jusqu’à présent.
• Les plastiques des écrans plats et des PAM bientôt « déchets POP »
Des déchets des activités économiques (DAE) et du BTP pourraient aussi être classés dans la même catégorie.
• Recycler des plastiques POP : une pratique persistante, selon des professionnels
• Eco-systèmes en retard sur la réglementation POP
Sa note du 2 janvier ne tient pas compte d’une substance devenue « POP » depuis mars dernier.
Déchets Infos n° 111 (15 mars 2017)
• Plastiques bromés des DEEE : quand le tri peut aboutir à de la dilution
Les techniques de tri utilisées par plusieurs opérateurs visent à obtenir une teneur moyenne respectant la limite fixée. Mais elles peuvent aussi laisser passer des pièces jusqu’à 5 ou 10 fois plus bromées que la limite. Une pratique qui pose question car elle peut aboutir à une forme de dilution, ce que les textes interdisent.
• L’Ineris préconise le tri pièce par pièce pour tous les flux (GEM, PAM, écrans…)
L’Ineris préconise de trier tous les plastiques de DEEE pièce par pièce, pour éviter la dissémination de substances POP et dangereuses. Car selon ses travaux, tous les types d’équipements contiennent du brome, y compris le gros électroménager, et parfois en quantités importantes.