Un seul article du Code de l’environnement est annulé par le Conseil d’Etat, pour une raison de procédure. Il permettait aux metteurs en marché de désigner des mandataires se substituant à leurs obligations.
EcoDDS, l’éco-organisme de la filière des déchets diffus spécifiques (DDS ; peintures, solvants, enduits, produits chimiques…) n’a pas réussi, en tout cas cette fois-ci, à réformer par voie judiciaire la réglementation sur les systèmes de responsabilité élargie des producteurs (REP ; voir Déchets Infos n° 261). Suite à son recours visant à faire annuler un bon tiers du décret du 27 novembre 2020 réformant le fonctionnement des REP (voir le décret), le Conseil d’Etat a suivi intégralement les conclusions du rapporteur public. Le recours est donc intégralement rejeté, sauf concernant l’article R541-174 du Code de l’environnement (visible ici), qui autorisait un metteur en marché à transférer l’intégralité de ses responsabilités au regard de la REP à un mandataire (ce que les spécialistes appellent une possibilité de subrogation). Sur ce point, le rapporteur public avait estimé que le décret était affecté d’une « malfaçon rédactionnelle ». […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 263.
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