Au sommaire du numéro 116 de Déchets Infos (31 mai 2017) :
A la une
• DDS : les pouvoirs publics reculent sur la collecte « en mélange »
Ce mode d’organisation, beaucoup plus simple pour les collectivités, ne devrait pas être possible, selon le dernier projet des pouvoirs publics. Et la collecte en centre de tri devrait être strictement limitée aux gros bidons.
Dossier : L’impact des retardateurs de flamme sur le recyclage va s’étendre
• Le déca-BDE va gêner le recyclage du mobilier et des VHU
Utilisé notamment dans le mobilier et les voitures, le déca-BDE est inscrit depuis le 28 avril sur la liste des polluants organiques persistants (POP). Le seuil de teneur maximale pour les déchets devrait être fixé dans quelques mois.
• VHU : comment financer l’extraction et le traitement des pièces POP ?
Plusieurs pièces des véhicules hors d’usage (VHU) contiennent des polluants organiques persistants. Elles doivent donc être séparées et traitées à part. Les constructeurs n’ont pas l’air décidés d’en assumer le coût. Toute la filière risque d’en pâtir.
• Constructeurs et équipementiers automobiles aux abonnés absents
• Mobilier : les RFB arrêtés aux frontières françaises ?
Eco-mobilier assure qu’il n’a trouvé aucun retardateur de flamme bromé dans les déchets de mobilier ménager, ce qui contredirait plusieurs études internationales. L’éco-organisme dit poursuivre ses recherches. Valdelia va quant à lui intégrer la question à ses appels d’offres.
• DEEE bromés : les seuils de tri encore en question
Eco-systèmes assure que la composition des plastiques bromés permet d’obtenir des lots « sans brome » en triant à 10 000 ou 20 000 ppm. Mais le fait que certains plastiques soient recyclés ne permet pas de le garantir. Des mesures spécifiques seraient nécessaires pour s’en assurer.
• DEEE : communication verrouillée