Engie a donné lundi 5 octobre son accord pour la vente à Veolia d’une grosse part des actions qu’il détient dans Suez, malgré l’opposition affichée par l’Etat. L’OPA de Veolia sur Suez qui pourrait suivre ne devra pas être « inamicale ». Explications sur quelques paramètres du dossier.
La décision est tombée lundi soir en début de soirée : Engie a donné son accord pour la vente à Veolia des 29,9 % des actions de Suez qu’il détient. La décision a été prise contre l’avis du conseil d’administration de Suez, qui avait réaffirmé dans l’après-midi son hostilité à cette opération, et contre le vote de l’Etat, qui détient 23 % des actions d’Engie mais 34,5 % des droits de vote. Cette vente laissera des traces, tant ces derniers jours ont été marqués par des tensions importantes entre les différents protagonistes.
Indépendamment de son issue, la manière dont elle a été menée peut poser question pour les non-spécialistes. En particulier, pourquoi Veolia a proposé de n’acheter d’abord que 29,9 % des actions ? Pourquoi Engie était contraint de se positionner ? Quelle est la valeur des engagements sociaux pris par Veolia ? Pourquoi Suez est relativement vulnérable ? Quel rôle peuvent jouer les autres actionnaires de Suez ?… Explications.
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 192.