Angers Loire Métropole tente de justifier le choix du démantèlement. Mais ses arguments peuvent se retourner contre elle. Et le nouveau marché de traitement des déchets d’ALM n’a pas été alloti, alors que c’est la règle générale dans les marchés publics.
Notre dernier article sur les conditions dans lesquelles Angers Loire Métropole (ALM) a décidé l’arrêt et le démantèlement de son usine de tri mécano-biologique (TMB), méthanisation et compostage « Biopole » (voir Déchets Infos n° 84) n’a pas plu au président d’ALM, Christophe Béchu, qui nous a adressé une demande de droit de réponse de trois pages. Nous la mettons en ligne, sans les attaques ad hominem que M. Béchu s’est cru autorisé à y insérer (droit de réponse, oui ; droit de diffamer un journaliste dans ses propres colonnes, non).
Précisons tout d’abord que pour chacun des articles que nous avons consacrés ces derniers mois à Biopole, nous avions demandé à ALM de nous faire connaître sa position. A chaque fois, ALM a refusé de nous répondre. Pour le présent article, nous avons une nouvelle fois adressé quelques questions à ALM, sans obtenir davantage de réponse. Dans ces conditions, nous demander la publication d’un droit de réponse après la publication d’un article constitue au mieux un très curieux paradoxe…
Sur le fond, l’essentiel de l’argumentation développée par M. Béchu tient en quelques phrases. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 87.