Baser la vente de ses déchets triés sur les variations de telle ou telle mercuriale, via une clause d’indexation, peut conduire à des prix décorrélés du marché, et donc à des pertes importantes pour le vendeur.
Nous avons pu le constater ces derniers jours : certaines collectivités ont des prix de reprise de leurs matériaux qui sont particulièrement bas au regard des cours actuels — deux ou trois fois plus bas, parfois pire. Pourtant, ces collectivités disposent de contrats de reprise basés au départ sur des prix qui correspondaient aux prix du marché, et leurs prix ont ensuite été indexés sur des mercuriales censées refléter l’évolution des cours mois après mois. Dans ces conditions, comment est-il possible d’avoir, au bout de quelques années, des prix qui sont totalement décorrélés du marché ?
La cause de ces écarts est probablement à chercher au moins en partie du côté des mercuriales, de la manière dont elles sont faites et des acteurs qui contribuent à leur élaboration.
En effet, en règle générale, ce sont des acteurs du marché qui communiquent, à destination d’une sorte de « boîte noire » (pour éviter que les uns connaissent les prix des autres), les prix qu’ils sont censées pratiquer ou constater. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 217.
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