
Les émissions réelles de biogaz des ISDND (centres d’enfouissement) peuvent être très différentes des émissions estimées. (photo : Olivier Guichardaz)
Les émissions de biogaz des centres d’enfouissement sont mal estimées avec les méthodes officielles. Les mesures réalisées in situ sont plus précises mais peuvent encore progresser. Les sites d’enfouissement bien exploités réduisent fortement les émissions. Certains pourraient émettre moins de GES que les UVE.
Et si on se trompait sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) imputables à l’enfouissement des déchets ? Et si on se trompait donc aussi avec l’actuelle « hiérarchie des déchets » qui fixe, au niveau européen, les priorités dans les filières de traitement et qui, en particulier, situe l’incinération avant l’enfouissement ?
Ce sont les questions que l’on peut se poser à la lecture des travaux effectués, séparément et avec des buts différents, par une collectivité territoriale (le syndicat de traitement des déchets ménagers de Charente Calitom) d’une part, et par les opérateurs de gestion de déchets au sein du Comité stratégique de filière (CSF) « transformation et valorisation des déchets » (TVD) d’autre part. Explications. […]
• Plus de 2 % des émissions totales françaises ? […]
• Une ACV qui conforte la priorité à l’incinération […]
• Une première remise en cause du statu quo […]
• Des méthodes d’estimation perfectibles […]
• Des mesures sur sites avec des méthodes variées […]
• 2025 : des opérateurs bousculent les estimations […]
• De l’intérêt des mesures in situ […]
• Les pouvoirs publics « expertisent » le sujet […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 308.


