
Cartouches de protoxyde d’azote dans un square parisien. Leur nombre en dit long sur le niveau de consommation de certains. (photo : Olivier Guichardaz)
Certains incinérateurs enregistrent un nombre impressionnant d’explosions. Les coûts des dommages sont très variables et peuvent dépasser le million d’euros. La prévention de ces dommages et du trafic qui en est la cause est très défaillante.
Le bureau d’analyse des risques et pollutions industriels (BARPI), qui dépend de la direction générale de la prévention des risques (DGPR) au ministère de la Transition écologique (MTE), a publié une synthèse sur les explosions de cartouches de protoxyde d’azote dans les incinérateurs de déchets non dangereux en 2024 (voir la synthèse).
Le document commence par rappeler que lorsque de telles explosions conduisent à l’arrêt de l’installation, leur déclaration à l’inspection des installations classées est obligatoire, en application de l’article R 512-69 du Code de l’environnement (voir l’article), ce qui permet d’alimenter la base de données ARIA (analyse, recherche et information sur les accidents), gérée par le BARPI. Or « jusqu’à récemment, la majorité de ces événements ne faisait pas l’objet de déclaration de la part des exploitants, et n’était donc pas enregistrée dans la base », probablement en raison de leur impact « principalement économique […], sans conséquences environnementales ou humaines ». […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 308.


