Les collectes sélectives des biodéchets ont un rendement faible. Les systèmes de TMB permettent d’orienter vers un traitement biologique plus de matière organique, notamment s’il n’y a pas méthanisation avant le compostage.

Les collectes sélectives de biodéchets ne permettent de capter qu’un faible part de la matière organique contenue dans les ordures ménagères. Ici, l’usine de méthanisation-compostage de biodéchets de Lille. (photo : © Max Lerouge, Lille Métropole)
Selon le CNIID et ses alliés, la collecte séparée des biodéchets serait « la voie la plus efficiente pour permettre une valorisation optimale des différentes matières ». Au vu des données disponibles, c’est loin d’être évident.
En effet, la collecte sélective des biodéchets ne permet de capter qu’une faible part de la matière organique des déchets ménagers. Selon l’étude de l’Ademe déjà mentionnée, sur les cinq sites audités, le taux de collecte des biodéchets est de 53 kg/habitant/an, dont un gros quart (28 %) de déchets de cuisine, le reste étant constitué de déchets verts, sans oublier une part non négligeable d’indésirables (9 % en moyenne en entrée d’installation de traitement). […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 49.