Des essais visant à extraire la matière organique à partir d’OMR ont été menés chez Pellenc ST dans le cadre d’un projet de R&D. Les premiers résultats, présentés récemment, sont encourageants. Un tri complémentaire ou un peu différent serait cependant nécessaire pour produire un compost normé.
On connaît le tri optique pour les plastiques, parfois les papiers-cartons ou certains métaux. Les déchets collectés séparément (recyclables dits « secs ») passent sous des « caméras » qui les analysent. En fonction des résultats, les déchets sont éjectés, ou pas, par des buses pneumatiques.
Pour la matière organique (déchets humides), le tri optique est beaucoup moins pratiqué. Quelques usines sont équipées de ce type d’équipement à l’étranger (en Bulgarie, en Espagne…) mais à notre connaissance, rien n’avait encore été testé en France.
C’est maintenant chose faite. Des essais ont été réalisés en 2014 et 2015 chez Pellenc ST, un des gros fabricants de trieuses optiques, dans le cadre d’un programme de R&D baptisé Valtriorga. Objectif : examiner l’efficacité du tri optique de la matière organique sur des ordures ménagères résiduelles (OMR), tant en termes d’efficacité globale (pourcentage de matière organique triée) que de pureté (pourcentage d’impuretés demeurant dans la matière organique triée). […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 94.