Le Haut Conseil de la santé publique reconnaît que le Covid-19 peut se transmettre par des particules en suspension dans l’air (aérosols), et qu’en outre la transmission par gouttelettes peut se faire à 2 mètres ou plus. Les conséquences possibles pour la gestion des déchets sont nombreuses.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié le 27 avril dernier un avis (rendu le 8 avril et complété le 17 avril) sur le risque de transmission du coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, par voie aérienne, sous forme d’aérosol (fines particules en suspension dans l’air ; documents téléchargeables ici).
Jusqu’à présent, le HCSP considérait le risque de transmission sous forme d’aérosol comme très minoritaire, voire négligeable. Il a donc changé son fusil d’épaule le 8 avril.
Le HCSP qualifie le risque de « résiduel ». Autrement dit, il subsiste une fois les autres mesures de prévention et de protection appliquées (distance, lavage des mains, etc.). En clair, cela veut dire que les « gestes barrières » préconisés par les pouvoirs publics et appliqués par la population jusqu’à présent n’étaient pas de nature à s’en prémunir.
Ces dernières semaines, plusieurs publications scientifiques étaient venues étayer l’hypothèse d’une transmission du Covid-19 par aérosol.
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 184.