Eric Morbo, DG adjoint du Sytrad (Syndicat de traitement des déchets Ardèche Drôme), a été chef de district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) pendant un an, sur l’île d’Amsterdam, où il a — entre autres — supervisé la gestion des déchets. Récit.
Gérer des déchets dans un milieu très contraint représente toujours un défi pour qui s’intéresse à la gestion des déchets en général. C’est aussi un moyen de porter un autre regard sur nos besoins (nos désirs, nos envies), sur les objets que nous produisons pour les satisfaire et sur les difficultés que nous avons — parfois — à nous en débarrasser ou à leur donner une seconde vie.
Eric Morbo, 34 ans, directeur technique et directeur général adjoint du Sytrad (Syndicat de traitement des déchets Ardèche Drôme), y a été confronté pendant un an sur l’île d’Amsterdam, un cailloux de 58 km2 planté dans l’océan Indien, à plus de 2 800 km de toute terre habitée, entre Madagascar, l’Australie, l’Inde et l’Antarctique — une des deux îles les plus isolées au monde, avec sa voisine l’île de Saint-Paul, 85 km plus au sud.
Depuis un an et jusqu’à la mi-septembre de cette année, il est « Disams », autrement dit chef du district des îles Amsterdam et Saint-Paul, pour le compte de l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (les TAAF). Sa mission ne consiste évidemment pas qu’à s’occuper des déchets de l’île : il est représentant de l’Etat sur place, à la fois chef d’équipe, officier d’état civil, officier de police judiciaire, douanier, conservateur de la réserve naturelle, et probablement aussi un peu confesseur et arbitre des tensions humaines… En gros, responsable de tout et de tous… et donc aussi des déchets et de leur devenir. Il a bien voulu expliquer à Déchets Infos la manière dont les déchets de l’île sont gérés. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 52.