Ministère de l’Ecologie et parties prenantes planchent sur le premier plan quinquennal de réduction des plastiques à usage unique. Certains acteurs, dont Amorce et le CNR, n’ont pas été invités. Et tous les invités sont soumis à une confidentialité restreinte.
La secrétaire d’Etat à l’Ecologie Brune Poirson a réuni lundi 2 mars — avant qu’elle ne soit déclarée positive au coronavirus… — et pour la première fois le « groupe de travail emballages plastique à usage unique – stratégies intermédiaires et 2040 ». Objectif du groupe en question : proposer un premier plan quinquennal 2021-2025 visant à réduire les emballages en plastique à usage unique, en application de la récente loi sur l’économie circulaire (article 7). Pour mémoire, la loi a fixé un objectif de suppression totale desdits emballages en plastique à usage unique pour 2040, et ceci par voie d’amendement, sans qu’aucune étude d’impact n’ait été réalisée sur la pertinence, ou non, de l’objectif en question.
Première curiosité : il a été demandé aux participants, dès leur invitation, de respecter la règle dit de Chatham House qui autorise les participants à évoquer, hors de la réunion, le contenu de ce qui s’est dit, mais sans dire qui l’a dit et sans révéler non plus les noms des participants (plus de détails sur cette page Wikipedia). Cette règle est généralement utilisée dans un contexte de relations internationales. A notre connaissance, c’est la première fois qu’elle est utilisée dans le domaine de l’environnement en France, pour une réunion organisée par les pouvoirs publics.
Conséquence pratique : il est quasiment impossible de connaître avec précision la liste de tous les invités. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 180.