La directrice de l’ONG Zero Waste, influente auprès de certains politiques, s’en prend au recyclage comme « alibi du tout jetable ». Elle décrit bien certains travers des filières de REP mais fait également plusieurs erreurs d’analyse et s’appuie sur des clichés.
L’ONG Zero Waste France, quoique de taille réduite, a une influence certaine sur la détermination des politiques publiques en matière de gestion des déchets. Elle a par exemple concouru fortement, avec d’autres, à la diabolisation du tri mécano-biologique (TMB) auprès du cabinet de Ségolène Royal au moment de la préparation et des débats sur la loi de transition écologique pour la croissance verte (LTECV), puis auprès des cabinets d’Elisabeth Borne et de Brune Poirson à propos de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire (AGEC) et auprès de parlementaires membres de la commission du développement durable (dont l’actuelle ministre Barbara Pompili ; voir Déchets Infos n° 188).
Zero Waste France organise aussi des formations à destination des élus locaux en charge des déchets, ce qui est un moyen de faire passer ses idées.
L’association a également un pouvoir de conviction important sur un certain nombre de médias, notamment grand public, qui ont tendance à prendre ce qu’elle affirme pour argent comptant.
La publication du dernier livre de sa directrice, Flore Berlingen, Recyclage : le grand enfumage (éditions Rue de l’Echiquier), qui constitue une forme de manifeste d’une partie au moins de la doctrine actuelle de l’association, n’est donc pas un fait anodin. […]
• Une analyse intéressante mais incomplète des systèmes de REP […]
• Des éléments factuellement faux […]
• De grosses erreurs d’analyse […]
• Des idées reçues simplistes […]
• Une grosse erreur de communication […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 191.