
Marché de la fripe de Katamanto, au Ghana. Enjeu : la qualité de ce qui y est importé et le devenir des déchets. (capture d’écran d’un reportage de la RTS)
Le rapport de la mission d’inspection ne démontre pas, et de loin, qu’une part importante des textiles exportés de France en Afrique finiraient comme déchets avant d’avoir été revendus comme fripes et portés. C’est même plutôt le contraire, avec cependant des incertitudes.
Le rapport de la mission d’inspection sur les exportations de déchets de textiles et de textiles usagés, demandé en mars 2024 par les ministres de l’époque Christophe Béchu (Ecologie) et Roland Lescure (Industrie), a été mis en ligne le 5 septembre dernier (voir le rapport). Il avait été initialement commandé pour octobre 2024.
Selon la lettre de mission, les travaux des inspecteurs devaient s’inscrire dans le cadre d’un « objectif global de lutter (sic) contre les conséquences environnementales et sociales des transferts de déchets textiles » vers des pays étrangers, notamment hors Union européenne. Ils faisaient suite à la diffusion dans les médias grand public de plusieurs articles et reportages sur les exportations de fripe des pays développés vers l’Afrique et sur la mauvaise gestion, en Afrique, des déchets de textiles (voir par exemple cet article du Monde ; celui d’Usbek & Rika ; ou ce reportage de TF1).
La mission devait notamment réaliser, à l’échelle de la France, un état des lieux. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 303.
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