Une start-up met en relation des « producteurs » de déchets et des « collecteurs », souvent non professionnels, dont l’identité n’est pas vérifiée, avec de gros risques de dépôts sauvages. Les systèmes de ce type risquent de se multiplier si les pouvoirs publics ne font rien.
Vous avez des déchets encombrants dont vous souhaitez vous débarrasser : gravats, déchets verts, vieux appareils électroménagers, meubles, pneus hors d’usage… Mais vous n’avez pas le temps ou pas les moyens, notamment matériels, d’aller à la déchetterie, soit parce que vous n’avez pas de voiture, soit parce qu’elle est trop petite ou que vos déchets sont trop volumineux. Ou alors vous ne souhaitez pas aller à la déchetterie et préférez que quelqu’un d’autre y aille à votre place. Pas de souci : le site Internet Waster, contraction assez manifeste de « waste » et « Uber », édité par la société Wastreet, a pensé à vous.
Vous déposez une annonce sur le site et vous attendez qu’un « voisin » vous propose de prendre en charge vos déchets. Le « voisin » peut faire le travail gratuitement… ou pas. Si c’est payant (ce qui est le cas le plus fréquent), le « voisin » vous propose un prix. A vous de l’accepter, de le négocier ou de refuser l’offre. […]
• Une solution aux difficultés d’accès aux déchetteries ? […]
• 1 200 « collecteurs », dont 40 % de non professionnels […]
• Des résultats de « testing » inquiétants […]
• Des risques sanitaires, de dépôts sauvages et de « désossage » […]
• Des partenariats revendiqués mais parfois inexistants […]
• Des déchets interdits mais acceptés […]
• Les identités des « producteurs » et des « collecteurs » non vérifiées […]
• Une simple « mise en relation » ? […]
• Jusqu’à quand ? […]
• Sur Le Bon Coin, on collecte encore l’amiante en amateur
• Une enquête bien inspirée
L’enquête complète dans Déchets Infos n° 203.