L’ex-directeur général d’Eco-Emballages a raconté comment les décisions stratégiques étaient prises avant les conseils d’administration d’Eco-Emballages, par les seuls conditionneurs réunis au sein de la holding Ecopar. Et il a évoqué le « recyclage de cabinet ».
L’audience devant la cour d’appel de Versailles a permis de plonger un peu dans les entrailles de l’éco-organisme et de mieux comprendre son fonctionnement et les fondements de son action.
Bernard Hérodin a ainsi expliqué qu’au début des années 1990, un groupe de travail avait été constitué au sein de l’ILEC, Institut de liaison des entreprises de consommation, qui regroupe les grandes entreprises de produits destinés aux ménages. Objectif, selon lui : écrire le projet de décret qui créerait la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) sur les emballages ménagers, sur la base des propositions du rapport signé Antoine Riboud, alors patron du groupe qui s’appelait BSN-Gervais-Danone. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 209.