L’OCDE, organisation des pays développés, reconnaît l’intérêt des dispositif de responsabilité élargie des producteurs (REP). Mais elle déplore le manque de données. Et elle formule des recommandations pour plus d’efficacité des filières.
15 ans après son premier « manuel » sur les systèmes de responsabilité élargie des producteurs (REP), l’OCDE, qui théorisa le concept dans les années 1990 et en fut un des promoteurs, vient de publier un nouveau guide sur le sujet : Extended Producer Responsibility – Updated Guidance for Efficient Waste Management (téléchargeable ici). Disponible pour l’instant uniquement en anglais (la version française est annoncée pour 2017), l’ouvrage fait un tour d’horizon des systèmes de REP mis en place dans le monde et rappelle les règles qui doivent, selon l’OCDE, gouverner ce type de système afin qu’ils jouent pleinement leur rôle.
L’OCDE a recensé environ 400 systèmes de REP dans le monde. La plupart sont obligatoires, résultant d’une réglementation nationale ou internationale (en Europe par exemple). Une minorité d’entre eux sont volontaires, créés à l’initiative des producteurs. Un tiers des dispositifs concernent les petits appareils électroniques, 17 % les emballages, 17 % les pneumatiques usagés, les autres s’appliquant aux véhicules hors d’usage (VHU), aux batteries au plombs et à une grande variété de produits. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 101.