La secrétaire d’Etat apprécie les caméras et les photographes mais pas les questions. Quant au ministère de l’Ecologie, il verrouille l’information tout en affirmant le contraire.
Brune Poirson s’est rendue le 15 mai au matin au centre de tri de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, exploité par Suez. Objectif officiel de l’opération, selon le communiqué de presse diffusé la veille : « Remercier les personnels qui ont assuré la collecte et le tri des déchets pendant le confinement, […] s’assurer que les gestes barrières sont bien respectés et appeler les Français à continuer à trier leurs déchets ».
Le communiqué précisait que l’opération serait ouverte à « toute presse accréditée » et qu’à la fin, il y aurait un temps de « micro tendu », donc a priori de questions-réponses avec la secrétaire d’Etat.
A peine le communiqué reçu, nous avons fait une demande d’accréditation. Sans réponse, nous avons supposé qu’elle avait été reçue et que rien ne s’opposait à notre venue.
Sur place, le 15 mai, à l’heure convenue, un fonctionnaire de la préfecture nous informe que notre demande d’accréditation n’aurait pas été reçue. Tiens donc… Nous n’avons pourtant reçu aucun message d’erreur indiquant que notre mail ne serait pas parvenu à destination. Le fonctionnaire concède cependant que « pour cette fois », nous pouvons assister à la visite. C’est trop gentil.
Brune Poirson arrivée, aucun journaliste n’a pu assister à la « présentation du centre de tri et de son adaptation à la crise », pourtant indiquée ouverte à la presse. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 185.