Le Syvadec devrait construire des unités de prétraitement des déchets résiduels, destinées à séparer l’organique du non organique, après collecte séparée des biodéchets. Ces installations pourraient aussi trier les recyclables secs.
Comment traiter les déchets résiduels de Corse en réduisant l’enfouissement, en ne faisant aucun traitement thermique (honni par la population et banni par le plan régional de gestion des déchets non dangereux) ni aucun TMB (tri mécano-biologique) puisque la loi sur la transition énergétique et pour la croissance verte (LTECV) stipule qu’il faut l’« éviter » ? Réponse : en faisant du TMB qu’on n’appelle pas TMB — le cas échéant amélioré ou modifié. C’est d’autant plus facile que la LTECV n’a pas précisé ce qu’on devait entendre par TMB. Or l’expression TMB recouvre des réalités très différentes.
Plusieurs collectivités continentales ont déjà appliqué la méthode. Dans l’Aude, par exemple, le syndicat Covaldem et Suez ont appelé leur future usine de TMB « unité de valorisation matière » (UVM). Dans le Pas-de-Calais, le Symevad l’a baptisé TVME (tri valorisation matières et énergies ; voir notre reportage sur l’usine dans Déchets Infos n° 105).
En Corse, le TMB s’appellera « prétraitement », « sur-tri » ou « tri secondaire » (les autorités semblent n’avoir pas encore choisi le terme définitif). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 110.