Une taxe perçue par une entreprise privée, avec des frais de perception élevés, des conflits d’intérêts entre percepteur et redevables… : bien avant les transports, le monde des déchets connaît cela depuis plus de 20 ans.
On a beaucoup vu, lu et entendu, ces derniers jours, des responsables politiques ou syndicaux, des journalistes… s’étonner que l’écotaxe sur les poids-lourds — désormais « suspendue » sine die — doive être perçue par une société privée, Ecomouv’, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), ce qui constituerait « une première ». On en a beaucoup entendu également dénoncer le risque de conflit d’intérêts entre un des actionnaires minoritaires d’Ecomouv’, la SNCF, et sa filiale de transport routier, Geodis, qui sera un des principaux redevables de l’écotaxe.
Ceux qui travaillent dans les déchets savent que tout cela n’a rien de très nouveau. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 33.