Qu’ils le reconnaissent ou non, l’intérêt financier direct des actionnaires des éco-organismes n’est pas de développer le tri. Ce qui contredit la mission « d’intérêt général » qui est pour assignée à ces mêmes éco-organismes.
Qui dit argent public — ou « assimilé public » — dit en principe service public et intérêt général. Dans le cas des éco-organismes, les cahiers des charges d’agrément, rédigés par les pouvoirs publics, indiquent bien que la mission exercée est « d’intérêt général ».
Mais la particularité des éco-organismes est que leurs actionnaires sont aussi leurs principaux contributeurs. Et leurs règles de fonctionnement font que plus ils sont efficaces (plus ils parviennent à faire collecter et recycler les déchets dont ils ont la responsabilité), plus ils doivent demander d’argent à leurs actionnaires-contributeurs, pour financer ou aider à financer la collecte et le recyclage. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 40.