
Les papiers-cartons collectés à part et en apport volontaire pourraient aller directement chez des papetiers, sans passer par des centres de tri « tiers ».
Officiellement, le rapprochement entre Eco-Emballages et Ecofolio devrait profiter à tout le monde : collectivités, opérateurs, citoyens, producteurs… Une analyse de ses conséquences amène à en douter, au moins pour les opérateurs et les collectivités locales.
La nouvelle est tombée le 20 avril au matin sous forme d’un communiqué de presse commun : « Les conseils d’administration d’Eco-Emballages [chargé des emballages ménagers, ndlr] et d’Ecofolio [chargé des papiers graphiques : journaux, papiers d’écriture…] ont donné leur accord à l’ouverture de discussions en vue d’un rapprochement des deux sociétés ». Selon la version officielle, un tel rapprochement aurait « des effets positifs pour l’ensemble des acteurs de la filière : citoyens, territoires, collectivités locales, entreprises, opérateurs, industriels du recyclage…) » en permettant une « meilleure intégration de la chaîne industrielle », une « modernisation et [une] spécialisation des centres de tri », une « maîtrise des coûts », une « simplification des démarches des collectivités locales », ainsi qu’une « harmonisation et [une] facilitation du geste de tri des habitants ». A se demander pourquoi personne — et en particulier les deux sociétés et les pouvoirs publics — n’y avait pas pensé plus tôt…
Toujours selon le communiqué, « un comité de pilotage [a été] mis en place pour formaliser d’ici l’année prochaine un projet opérationnel ». En clair, il n’est pas certain que le rapprochement aboutira à une fusion proprement dite. Sa forme exacte sera déterminée dans les prochains mois. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 91.