Un rapport publié par le ministère de l’Ecologie souligne le manque de données sur les impacts environnementaux des emballages en plastique à usage unique, de leur fin de vie et de leurs alternatives. Les surcoûts des alternatives peuvent, dans certains cas, être élevés.
Alors que la loi AGEC prévoit « la fin de la mise sur le marché d’emballages en plastique à usage unique d’ici à 2040 » (lire notre article), un rapport du ministère de l’Ecologie estime qu’il serait possible, sous certaines conditions, de recycler tous les emballages en plastique à usage unique d’ici 2025. Mais le réemploi ne serait possible à la même échéance que pour un peu plus de la moitié d’entre eux, et la réduction que pour moins d’un quart en masse.
Le potentiel de réduction (estimé en moyenne à 20 %) et celui de recyclage (estimé à 100 %) seraient identiques pour les déchets d’emballages ménagers (DEM) et pour les déchets d’emballages industriels et commerciaux (DEIC), mais variables selon les produits et les types d’emballages. Le potentiel moyen de réutilisation serait sensiblement plus élevé pour les DEIC (58 %) que pour les DEM (46 %). […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 198.