Des collectivités et des structures d’insertion se disent assez impactées par la baisse des emplois aidés. Des actions liées à la prévention des déchets, peu « rentables » à court terme, pourraient ne plus être réalisées. Les opérateurs privés semblent peu concernés.
Le secteur de la gestion des déchets devrait, comme d’autres, être touché par la réduction du nombre des emplois aidés décidée cet été par le gouvernement. L’impact global est difficile à mesurer. Il devrait dépendre du type de structure considéré : collectivité locale, structure d’insertion, opérateur privé…
A la société publique locale (SPL) Triselec, ce sont surtout les centres de tri d’Halluin et Lille, exploités pour le compte de la Métropole européenne de Lille (MEL), qui sont touchés. Près de 150 personnes en CUI-CAE y sont employées, soit la presque totalité des trieurs. Chaque mois, une dizaine de contrats sont à signer, soit pour des embauches, soit pour des renouvellements. […]
Le Relais, entreprise de l’économie sociale et solidaire (ESS) et un des principaux acteurs français dans la collecte et le tri des textiles, recourt plutôt aux CDDI qu’aux CUI. En principe, il ne devrait donc pas être touché par la réduction des emplois aidés. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 121.