Selon l’Ordif, le tri et le recyclage génèrent plus d’emplois directs et indirects par euro dépensé et par tonne traitée que les autres modes de traitement, grâce notamment à la valeur de la matière récupérée. Mais l’étude ne prend pas en compte l’ensemble des coûts ni la qualité des postes occupés.
Ce sont des chiffres qui font a priori plaisir et qui ne vont probablement pas tarder à être utilisés comme arguments stratégiques par des responsables politiques ou associatifs et par des acteurs économiques. Selon une étude de l’Observatoire des déchets d’Ile-de-France (Ordif), la collecte sélective et le tri des emballages et papiers ménagers génèrent beaucoup plus d’emplois par tonne traitée et par euro dépensé que la collecte et le traitement des déchets résiduels. Dit comme cela, la conclusion s’impose d’elle-même : la collecte sélective et le tri sont non seulement « bons pour la planète », mais aussi bons pour l’emploi et pour les finances publiques, et nous n’aurions donc aucune raison de limiter nos efforts en la matière.
C’est pour partie exact, mais dans des proportions un peu moins élevées que les données publiées le montrent.
En septembre 2012, l’Ordif avait publié une première étude sur l’emploi dans le secteur des déchets en Ile-de-France, portant sur l’année 2010. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 141.