Plus de 50 % des ingénieurs de l’industrie et des mines (IIM) ont fait grève vendredi 21 septembre. Ils craignent une rupture de la chaîne hiérarchique qui pourrait nuire à l’efficacité de leur travail, notamment pour la mission d’inspection des installations classées, selon leur syndicat.
Il n’est pas courant que les ingénieurs de l’industrie et des mines (IIM) fassent grève. C’est pourtant ce qu’ils ont fait vendredi 21 septembre, jour anniversaire de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse. Leur dernière grève catégorielle remontait à 2010.
Deux raisons motivaient la grève du 21. D’une part, les agents chargés du développement économique pourraient voir leur nombre passer brutalement de 500 actuellement (dont 200 IIM) à 120, ceci en l’espace de 15 mois. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire le 4 septembre dernier. L’idée du gouvernement serait que les missions d’aide au développement économique soient pour l’essentiel transférées aux régions et ne relèvent plus d’un service de l’État. Le SNIIM (Syndicat national des ingénieurs de l’industrie et des mines) y est opposé, considérant qu’il doit s’agir d’un service public identique sur tout le territoire et qu’il ne doit pas être dépendant des moyens que les régions voudront bien, ou pas, y consacrer. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 145.