Une récente étude québécoise montre que les sacs réutilisables ont moins d’impacts environnementaux que les sacs jetables seulement sous certaines conditions. En 2004, une étude française avait montré que les sacs biodégradables n’étaient pas vraiment meilleurs que les autres.
Quelle est la meilleure solution — ou la moins mauvaise — pour faire ses courses : les sacs jetables, réutilisables ou biodégradable, ceux en plastique vierge ou recyclé, en papier ou en coton ? La question se pose en France comme ailleurs. Au Québec, Recyc-Québec, l’équivalent local de la direction « déchets » de l’Ademe, a fait réaliser par un bureau d’études une analyse de cycle de vie (ACV) comparant plusieurs scénarios (sac jetable ou pas ; en matériau classique, recyclé ou renouvelable ; sac réutilisé ou pas…) et examinant leurs impacts dans plusieurs domaines : santé humaine, qualité des éco-systèmes, utilisation des ressources et abandon à l’environnement. L’étude fait suite à l’interdiction il y a plusieurs mois, par la ville de Montréal, des sacs en plastique jetables. Ses enseignements ne correspondent pas toujours à ce qu’on imaginerait de façon intuitive.
Ainsi, parmi les sacs « jetables », le sac plastique fin en polyéthylène (PE) « performe [sic] mieux que les autres » sur les indicateurs « santé humaine », « qualité des éco-systèmes » et « utilisation des ressources », notamment en raison de « sa minceur et [de] sa légèreté » qui font que « son cycle de vie nécessite peu de matière et d’énergie ». […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 131.