FNE et Zero Waste France, qui siègent dans les commissions de filières, touchent des subventions publiques et des fonds privés, parfois d’entreprises du secteur des déchets. FNE est notamment subventionnée par Eco-Emballages et très peu financée par ses adhérents.
Les ONG (organisations non gouvernementales) travaillant dans le domaine de l’environnement (dont les déchets) sont, comme les autres, confrontées à la nécessité de financer leurs activités. Pour cela, elles recourent à la générosité de leurs adhérents, mais pas uniquement.
France Nature Environnement (FNE), par exemple, qui siège dans les commissions de filières de REP, perçoit des financement très majoritairement publics et d’entreprises privées. En 2015, la fédération a perçu 45,8 % de subventions publiques (ministère de l’Ecologie, Ademe, ministère de l’Agriculture…) et 37,4 % de « partenariats », dont une bonne part avec des entreprises privées (Veolia, GDF Suez, Lafarge…). Eco-Emballages, en particulier, verse depuis 2013 à FNE 100 000 € par an, dans le cadre d’un partenariat « destiné à renforcer le travail associatif sur la promotion du geste de tri et la compréhension du fonctionnement de la filière REP emballage auprès du grand public », indique la fédération. Cette somme représente représente grosso modo le salaire de deux permanents, charges comprises (pour être précis, un à trois salariés, selon le niveau de rémunération). Si l’on en croit le site Internet Ecolopédia, Eco-Emballages serait ainsi le plus gros financeur privé de la fédération (voir la page d’Ecolopédia consacrée à FNE).
L’autofinancement ne représentait en 2015 que 16,9 % des ressources de FNE, dont 8,2 % de « dons et legs grand public », indique le rapport annuel 2015 de FNE (consultable ici).[…].
L’article complet dans Déchets Infos n° 117.