Les encres, colles et adhésifs de certains emballages contiennent des huiles minérales et peuvent contaminer des aliments. Les parties prenantes sont divisées sur la façon d’en réduire l’usage. Un système de bonus/malus pourrait être inadapté car il n’agirait pas sur les sources principales.
L’alerte avait été donnée il y a déjà plusieurs mois mais l’Anses l’a rappelée dans un récent avis (consultable ici) : certains emballages en papiers et cartons recyclés contiennent des huiles minérales potentiellement génotoxiques et cancérogènes qui peuvent migrer vers les aliments emballés. L’Anses prend soin de préciser que les données toxicologiques sur le sujet sont encore « trop parcellaires » et qu’il n’est donc pas possible d’affirmer avec certitude le niveau d’exposition des consommateurs ni le risque qu’ils courent. Mais dans l’attente de connaissances supplémentaires qui restent à acquérir, et dans une logique de « précaution », elle préconise diverses mesures pour réduire l’exposition. Parmi celles-ci, une amélioration des processus de recyclage pour réduire la contamination des papiers-cartons utilisés comme emballages alimentaires, et l’usage de « barrières » qui empêcheraient la migration des huiles minérales depuis les emballages vers les aliments (barrières qui pourraient être des sachets plastiques ou des couches de plastiques disposés à l’intérieur des emballages en carton, par exemple).
De leur côté, les professionnels ont lancé, il y a plusieurs mois, une étude sur le sujet mais qui n’est pas encore rendue publique. […].
L’article complet dans Déchets Infos n° 117.