
Les résultats obtenus sur les émissions atmosphériques, au Sivert comme ailleurs, sont difficilement interprétables en termes d’impacts sanitaires. (photo : Sivert)
Le syndicat de traitement du Maine-et-Loire a fait effectuer des mesures à la cheminée et des mesures de retombées atmosphériques autour de son UVE. Objectif : partager les résultats avec les acteurs locaux.
Si certains souhaitent ne pas rendre publiques les émissions mesurées sur des UVE, ce n’est pas le cas de tous. Le Sivert de l’Anjou, syndicat de traitement des déchets ménagers du Maine-et-Loire, est de la deuxième catégorie. Se rappelant la « crise des dioxines » des années 1990 et du début des années 2000, il a préféré prendre les devants. Préalablement à son marché à venir de revamping de son UVE, il a souhaité faire un état des lieux des émissions et des retombées de PFAS, et communiquer sur sa démarche, en particulier en direction des associations environnementales locales. Les résultats des mesures effectuées ont été présentées notamment lors du dernier congrès d’Amorce, à Angers, le 16 octobre 2025.
Pour les émissions atmosphériques (à la cheminée), trois mesures ont été effectuées avec trois types de déchets traités :
— ordures ménagères résiduelles (OMR) seules ;
— OMR avec des encombrants ;
— et enfin OMR avec des encombrants et des déchets d’activités économiques (DAE). […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 306.
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