Le président-candidat Emmanuel Macron a annoncé la « fermeture » de « 50 grandes décharges à ciel ouvert ». Or celles-ci sont déjà fermées depuis des années et leur « résorption » a déjà été décidée il y a deux mois. L’Etat ne prendra à sa charge au maximum que 50 % des coûts des opérations.
La question de la gestion des déchets et de l’économie circulaire, pratiquement pas abordée dans les débats et les prises de position durant la campagne présidentielle du 1er tour (voir Déchets Infos n° 228), a été brièvement évoquée à deux reprises par Emmanuel Macron à l’occasion de son discours du 16 avril à Marseille, consacré à l’écologie.
Les deux passages ne sont pas très longs : ils ont occupé environ 7 % de son discours. Ils ont été énoncés dans un français assez approximatif, certaines phrases ne voulant pas dire grand-chose (même si on perçoit grosso modo l’intention). La syntaxe et la grammaire ont été souvent malmenées (d’aucuns expliquent qu’Emmanuel Macron était fatigué, ce qui s’est d’ailleurs vu lors de son débat télévisé avec Marine Le Pen, le 20 avril, soit quatre jours plus tard).
Dans le premier passage, Emmanuel a vanté la lutte contre les plastiques à usage unique, permise grâce à « nos lois ». En fait, il parlait probablement uniquement de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire, dite loi AGEC, seule loi de son (premier) quinquennat traitant de ce sujet. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 229.