L’ouverture des conteneurs en présence d’huissiers n’a pas mis en évidence d’irrégularités liées aux déchets ou à leurs producteurs (récupérateurs). Les douanes et le ministère de l’Ecologie ne se sont pas déplacés pour l’ouverture.
Les quatre cinquièmes des conteneurs de déchets de plastiques renvoyés par la Malaisie en fin d’année dernière ont été récupérés début avril par les producteurs des déchets (des entreprises de récupération ; voir Déchets Infos n° 179).
Veolia avait déjà récupéré ses cinq propres conteneurs et déchets après avoir accepté de payer les sommes réclamées par CMA-CGM (de l’ordre de 15 000 € par conteneur) pour couvrir, selon l’armateur, les frais de transport aller-retour et la location des conteneurs.
27 conteneurs de plusieurs entreprises de récupération ont été ouverts le 31 mars à Saint-Maclou (Eure), sur un site de l’entreprise Brangeon, en présence de deux huissiers de justice : l’un mandaté par le transitaire en douane Amatrans, et l’autre par les producteurs des déchets. Selon plusieurs sources, aucun représentant des pouvoirs publics n’était présent : ni des douanes, ni du ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) — DREAL ou Pôle national des transferts transfrontaliers de déchets (PNTTD). Cette absence est d’autant plus étonnante que le MTES avait beaucoup communiqué sur les « exportations illégales » — en particulier la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Brune Poirson — et sur le retour des conteneurs. Brune Poirson voulait notamment fustiger les « recycleurs » qui, selon elle, « exportent les plastiques au lieu de les recycler ».
Selon un des constats d’huissier que Déchets Infos a pu consulter […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 183.