Les distributeurs espèrent gagner des parts de marché en permettant la collecte chez eux, mais la concurrence pourrait neutraliser cet effet. Les exploitants de déchetteries professionnelles disent risquer de travailler à perte et ont demandé une médiation, qui n’a pas abouti.
Les soutiens aux points de collecte de déchets de la filière PMCB sont-ils suffisants pour couvrir les coûts induits par la collecte ainsi que les coûts de traitement (quand les points de collecte s’occupent aussi, ensuite, du traitement) ? Plusieurs éléments conduisent à en douter, ou a minima à s’interroger.
Début octobre dernier, à l’occasion du récent salon Pollutec qui s’est tenu à Lyon Eurexpo, la Fédération française du bâtiment (FFB) avait organisé un atelier sur la filière PMCB, auquel participait notamment un distributeur-négociant, la société SAMSE, ayant contractualisé avec un éco-organisme, en l’occurrence Ecomaison. Nous avons demandé à SAMSE si les soutiens versés par l’éco-organisme compensaient ou non les coûts induits par cette collecte (occupation de l’espace, équipements de collecte, personnel affecté à la collecte…). En réponse, SAMSE a évoqué un « risque de déficit » puisqu’il ne perçoit qu’un « petit loyer » (sic) pour chaque benne de collecte placée sur ses points de distribution. « On ne fait pas [cette collecte] pour la rentabilité. On apporte un service aux clients et on essaye ainsi de capter de nouveaux clients. A court terme, ce n’est peut-être pas rentable. A moyen et long terme, ce ne le sera peut-être pas non plus. » […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 262.
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