
Les exploitants de déchetteries professionnelles ont demandé une médiation sur la collecte des PMCB, mais qui n’a pas abouti. (photo : Olivier Guichardaz)
Les distributeurs espèrent gagner des parts de marché en permettant la collecte chez eux, mais la concurrence pourrait neutraliser cet effet. Les exploitants de déchetteries professionnelles disent risquer de travailler à perte et ont demandé une médiation, qui n’a pas abouti.
Les soutiens aux points de collecte de déchets de la filière PMCB sont-ils suffisants pour couvrir les coûts induits par la collecte ainsi que les coûts de traitement (quand les points de collecte s’occupent aussi, ensuite, du traitement) ? Plusieurs éléments conduisent à en douter, ou a minima à s’interroger.
Début octobre dernier, à l’occasion du récent salon Pollutec qui s’est tenu à Lyon Eurexpo, la Fédération française du bâtiment (FFB) avait organisé un atelier sur la filière PMCB, auquel participait notamment un distributeur-négociant, la société SAMSE, ayant contractualisé avec un éco-organisme, en l’occurrence Ecomaison. Nous avons demandé à SAMSE si les soutiens versés par l’éco-organisme compensaient ou non les coûts induits par cette collecte (occupation de l’espace, équipements de collecte, personnel affecté à la collecte…). En réponse, SAMSE a évoqué un « risque de déficit » puisqu’il ne perçoit qu’un « petit loyer » (sic) pour chaque benne de collecte placée sur ses points de distribution. « On ne fait pas [cette collecte] pour la rentabilité. On apporte un service aux clients et on essaye ainsi de capter de nouveaux clients. A court terme, ce n’est peut-être pas rentable. A moyen et long terme, ce ne le sera peut-être pas non plus. » […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 262.
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