Le documentaire Trashed, qui sort en salle cette semaine, peut être un bon outil pour sensibiliser le grand public aux problèmes liés à la production et à la gestion des déchets. Mais il est franchement douteux lorsqu’il aborde certaines questions sanitaires et judiciaires.
Le film Trashed, produit par l’acteur Jeremy Irons et dans lequel il occupe la place du personnage et narrateur central, sort ce mercredi en France dans environ 70 salles. Depuis sa première sortie en 2012, ce documentaire à grand spectacle a été encensé par la critique et plusieurs fois primé : sélectionné au Festival de Cannes en 2012, prix du jury au Festival international du film d’environnement de Paris en 2013, Palme verte au UK Green Film Festival, etc.
Pendant plus d’une heure et demi, la caméra suit Jeremy Irons à travers le monde, en train d’« étudier les dommages causés par les déchets sur l’environnement et [sur] notre santé » (dixit le dossier de presse). Au fil des séquences, en Islande, en Indonésie, au Vietnam, en France ou à San Francisco, les décharges et l’incinération sont fustigées, la prévention et le recyclage sont encensés, et les solutions « zero waste » sont présentées comme LA solution, avec évidemment « l’exemple » déjà multi-médiatisé de San Francisco. […]
L’enquête complète dans Déchets Infos n° 103.