Un documentaire sur l’affaire de l’incinérateur de Gilly-sur-Isère, rediffusé ce mardi 16 avril, passe sous silence deux des trois arguments ayant conduit au non-lieu dans le volet sanitaire de l’enquête.
Est-il possible de parler d’incinération et de dioxines sur une chaîne de télévision grand public, sans caricaturer le sujet ou sans en donner une image déformée ? Manifestement, c’est difficile, si l’on en croit l’exercice auquel s’est livrée la réalisatrice Clarisse Féletin. Son documentaire « La juge et l’affaire des dioxines », sur l’affaire de l’incinérateur de Gilly-sur-Isère, a été rediffusé ce mardi 16 avril sur France 2, après une première diffusion en 2010 (on peut en voir un extrait ici, rubrique « plus de vidéos » puis « La Juge… »).
Accueilli chaleureusement par la critique lors de sa sortie, plusieurs fois distingué (mention spéciale du jury au Festival international du grand reportage d’actualité, finaliste pour le prix Albert Londres…), il montre le travail d’enquête de la juge d’instruction : auditions de témoins, interrogatoires, relations avec les parties civiles, la presse et le Parquet…
Doté d’indéniables qualités formelles, il comporte toutefois un défaut majeur pour qui connaît un peu le dossier : il donne une image tronquée de l’enquête, des faits qu’elle a mis à jour et donc des raisons qui ont amené à sa conclusion (le non-lieu sur le volet sanitaire). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 21.