Les collectes additionnelles, hors service public, peuvent permettre d’aller chercher des tonnes jusque-là non triées. Mais elles risquent aussi de conduire à une augmentation globale des coûts unitaires de collecte.
Les dispositifs comme Yoyo, Réco ou TerraCycle risquent-ils de concurrencer la collecte sélective traditionnelle assurée par les collectivités locales, de la perturber voire de la désorganiser, ou viennent-ils plutôt en complément de celle-ci ?
Pour Yoyo, on l’aura compris au vu des objectifs que la société s’est fixée pour l’instant (environ 165 tonnes réparties sur une dizaine d’agglomérations), le risque de concurrence est assez faible. Il restera à voir, à terme, si la mise en place de Yoyo améliorera l’ensemble du tri dans les quartiers considérés, comme l’espèrent ses promoteurs, ou pas.
Pour TerraCycle, certains déchets collectés (rasoirs jetables, stylos…) ne font l’objet d’aucune collecte sélective par les collectivités locales. Il n’y a donc à l’heure actuelle, pour ces déchets, aucun risque de concurrence. D’autres déchets sont en revanche inclus dans les consignes de tri ordinaires, en particulier dans le cadre de l’extension des consignes de tri des plastiques ou du plan de relance de la collecte d’Éco-Emballages : gourdes de compotes, capsules de café en aluminium… […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 109.