Eco-Emballages a suspendu pour deux ans, dans son barème amont, l’application du malus de 100 % sur les emballages non valorisables.
Eco-Emballages se targue régulièrement d’inciter à la réduction des emballages et à leur éco-conception en vue de faciliter leur recyclage. Les faits montrent que si des efforts ont été effectivement réalisés, il peut y avoir des « trous dans la raquette ». Exemple. En 2012, l’éco-organisme a mis en place un malus de 100 % aux emballages non valorisables (grès, porcelaine, céramique…). Mais depuis 2015, il n’est plus appliqué, et il ne devrait l’être de nouveau qu’à partir 2017.
Engagements
Ce malus fait pourtant partie des engagements pris par l’éco-organisme dans le cadre de son agrément. Sa finalité est d’inciter les conditionneurs à n’utiliser que des emballages valorisables.
Pour justifier un tel report, Eco-Emballages explique que les quantités d’emballages non valorisables mises sur le marché ont déjà fortement baissé. L’objectif du malus serait donc d’ores et déjà « atteint », explique un porte-parole.
Il est vrai que les tonnages concernés ont fortement diminué ces dernières années. Selon les chiffres communiqués par Eco-Emballages, les emballages non valorisables ont représenté sur la période 2012-2014 environ 750 tonnes, soit en moyenne environ 250 tonnes par an. C’est très peu, mais ce n’est pas encore égal à zéro. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 92.