Destiné à ceux qui ne disposent pas de jardin, le silo à compostage permet de composter ou de précomposter une plus grande variété et donc une plus grande quantité de biodéchets que les lombricomposteurs. Il nécessite de disposer de « matière brune ».
Pour composter ses biodéchets en appartement ou dans une maison dépourvue de jardin, on connaît les lombricomposteurs, qui fonctionnent avec des vers à compost, lesquels digèrent les biodéchets et produisent ainsi à la fois du compost (litière de vers) et du « thé de compost » (un jus très riche en matière organique, utilisable comme engrais). Mais on sait aussi que l’usage des lombricomposteurs peut être délicat, notamment parce que les vers à compost ne supportent pas les températures trop froides ou trop chaudes, ce qui conduit à proscrire de placer les lombricomposteurs en extérieur, par exemple sur un balcon, quand l’hiver est froid et en période chaude. Les vers ont aussi besoin d’être régulièrement nourris, ce qui peut rendre compliquées les absences des utilisateurs (vacances…). Enfin, plusieurs vendeurs ou prescripteurs de lombricomposteurs affirment que les vers ne mangent pas n’importe quels biodéchets et qu’il faut proscrire en particulier l’ail, l’oignon, les agrumes et les déchets carnés (croutes de fromage, déchets de viande ou de poisson ; d’autres ont des avis un peu divergents).
Les silos à compostage n’ont pas ces inconvénients. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 255.