L’ex-patron de Suez a rendu son rapport sur les capacités de traitement à l’horizon 2040, demandé par les pouvoirs publics. Il livre au passage sa vision du monde du déchet pour les années à venir, avec quelques propositions surprenantes. Les pouvoirs publics tardent à réagir.
Jean-Louis Chaussade a remis à la mi-décembre à Barbara Pompili son rapport sur l’« évaluation des capacités de traitement des déchets en France à l’horizon 2040 » (rapport téléchargeable pour les abonnés et les acheteurs du numéro 202). Ce travail avait été demandé au président du Comité stratégique de filière (CSF) « transformation et valorisation des déchets », par ailleurs ex-patron du groupe Suez, le 11 mai dernier par Elisabeth Borne, alors ministère de la Transition écologique, et Brune Poirson, alors secrétaire d’Etat à l’Ecologie (voir Déchets Infos n° 185).
A ce jour, le rapport n’est semble-t-il pas officiellement public (nous l’avons demandé au ministère de l’Ecologie et à celui de l’Industrie, en vain) mais il a été communiqué par le CSF déchets à quelques journalistes choisis. Une présentation à la presse doit être faite ce jeudi 4 mars par Jean-Louis Chaussade lui-même, mais Déchets Infos n’avait pas été initialement invité, au motif qu’il pourrait ne pas intéresser nos lecteurs puisque nous nous étions montré critique à son égard (sic). Nous avons finalement été invité.
Selon le rapport, les tonnages de déchets produits en France (hors déchets de construction) devraient continuer à croître […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 202.