Collecte bi-flux ou tri-flux, types de sacs, modes de distribution des sacs, ajout d’un pré-tri et/ou d’un sur-tri en complément du démélange, tri positif ou négatif… : principaux enseignements de 15 années de pratique de la collecte multiflux à Nantes et en Moselle.
• Des contextes variés, des buts légèrement différents
Nantes Métropole et le Sydeme (Syndicat des déchets de Moselle-Est) ont fait le choix de la collecte multiflux il y a une quinzaine d’années, en 2006, avec des motivations et dans des contextes différents. Au fil du temps, leur pratique s’est affinée pour être plus efficace.
A Nantes Métropole, le multiflux, baptisé Tri’Sac, ne concerne qu’environ un tiers de la population (220 000 habitants sur près de 650 000) en zone urbaine dense (centre-ville). Il ne porte que sur deux flux : les ordures ménagères résiduelles (OMR) et les « recyclables secs » (emballages hors verre ; les papiers peuvent être mis soit dans les sacs jaunes, soit dans des points d’apport volontaire). L’objectif de la métropole était en particulier de faciliter le geste de tri en porte-à-porte pour les habitants, notamment lorsque les immeubles ne disposent pas de suffisamment de place pour un bac supplémentaire — ce qui obligerait à faire de l’apport volontaire, ou empêcherait certains habitants de trier.
Au Sydeme (372 000 habitants, en partie en zone semi-urbaine ou semi-rurale), l’objectif était surtout de permettre à toute la population de pratiquer le tri de manière simple en porte-à-porte et en trois flux : biodéchets, emballages et papiers, OMR. […]
• Des choix techniques différents
• Pour un démélange efficace
• Pas d’économies significatives
• Quelles différences sur le niveau de tri ?
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 199.