
L’appel d’offres portait sur la collecte des DEEE, mais Envie considère qu’il va avoir des conséquences sur le réemploi. (photo : Olivier Guichardaz)
Le groupe de l’ESS Envie déplore l’absence de critères sur le réemploi dans les appels d’offres de collecte de l’éco-organisme. Il a déposé un recours en justice pour rupture brutale des relations commerciales. Enjeu selon Envie : un millier d’emplois, notamment en insertion.
Les relations sont devenues tendues entre l’éco-organisme Ecosystem, agréé notamment pour la filière DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques), et la Fédération Envie, acteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) et partenaire historique d’Ecosystem depuis les débuts de la filière en 2006. A la suite d’un appel d’offres d’Ecosystem, Envie a perdu cinq lots de collecte et de regroupement de DEEE qui ont été attribués à des entreprises de l’économie « classique » : Brangeon dans l’Ouest (pour les collectes des environs d’Angers, Nantes, Niort et Rennes) et Paprec dans l’Est (environs de Mulhouse).
Selon Envie, la perte de ces marchés pourrait entraîner la suppression d’environ 630 emplois dans les entreprises de son réseau : 140 emplois directs et 490 emplois indirects. Envie indique qu’elle pourrait en outre perdre 350 autres emplois (directs et indirects) sur des appels d’offres qu’Ecosystem a récemment déclarés infructueux et qu’Envie craint de perdre comme les cinq autres lorsqu’ils seront relancés et attribués. […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 296.