Le nouveau président du Conseil national des déchets (CND) prône une rationalisation des dispositifs pour augmenter la valorisation et maîtriser les coûts. Et il en appelle à une « volonté politique forte » des élus en charge du dossier.
Contrairement à certains de ses prédécesseurs à la présidence du Conseil national des déchets (CND), Gérard Miquel connaît le sujet, et de longue date. Sénateur et président du conseil général du Lot, il a créé en 1995 le Syded, syndicat département de traitement des déchets ménagers du département (aujourd’hui aussi chargé d’eau, d’assainissement et d’énergie). Depuis 20 ans, il est membre du comité de concertation entre l’AMF (Association des maires de France) et Eco-Emballages, qu’il préside depuis 10 ans. En 1999, il a réalisé pour l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST) un rapport sur « les nouvelles techniques de recyclage et de valorisation des déchets ménagers et des déchets industriels banals ». Enfin, il est membre depuis sa création du groupe d’études sur les déchets du Sénat.
Il assure n’avoir pas demandé la présidence du CND (« Je n’ai pas besoin d’une présidence supplémentaire. ») mais l’avoir acceptée « pour faire avancer les réflexions ».
Un de ses maîtres-mots est « simplification ». Ainsi, selon lui, il faut simplifier et unifier les consignes de tri pour avoir de meilleurs résultats de collecte sélective (« Le citoyen n’a pas à se demander en quel plastique est son emballage. »)
L’article complet dans Déchets Infos n° 17.
Lire aussi : Les 7 chantiers du Conseil national des déchets.