Le co-président du comité de concertation AMF/Eco-Emballages craint un arbitrage des pouvoirs publics qui serait défavorable aux collectivités locales. Selon lui, il ne faut pas demander trop, au risque sinon d’avoir moins.
Gérard Miquel n’a pas apprécié que nous indiquions qu’il serait mis en retrait concernant le dossier des agréments de la filière emballages (voir Déchets Infos n° 92).
Selon le sénateur-maire (PS) de Saint-Cirq-Lapopie, président du Syded du Lot et co-président du comité de concertation AMF/Eco-Emballages, il n’est pas sur la touche. « Ça n’est pas du tout le cas », affirme-t-il. Pour preuve, il indique qu’un comité de concertation se tiendra courant juin pour discuter du projet de cahier des charges et de barème de soutiens, qu’il co-présidera, l’autre co-président étant Roger Le Goff, président (LR) de la communauté de communes du Pays Fouesnantais. « Nous avons la confiance de l’AMF », assure-t-il.
Gérard Miquel conteste que le comité de concertation qui devait se tenir le 10 mai ait été annulé pour une « raison politique », comme nous l’avons écrit sur la foi des déclarations de plusieurs sources. « Il n’y avait pas assez de participants. »
Il assure défendre les intérêts des collectivités. « Je ne veux pas qu’elles perdent. » Il estime toutefois que si les collectivités demandent 920 M€, « nous ferons péter le système. Les producteurs n’accepteront jamais un tel montant. »
« Si le barème est trop élevé, les éco-organismes n’auront pas assez d’argent pour payer les soutiens », estime-t-il. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 93.