Le président du Syctom de l’agglomération parisienne explique les raisons de son mécontentement concernant le projet de cahier des charges de la filière emballages. Et il détaille les intentions de son syndicat si le cahier des charges n’est pas amélioré.
C’est peu dire que le Syctom de l’agglomération parisienne, plus grand syndicat de traitement d’Europe avec plus de 5 millions d’habitants, n’est pas emballé par le projet de barème de soutiens de la filière emballages, présenté par les pouvoirs publics il y a un peu plus d’un mois (voir Déchets Infos n° 89). Son président, Hervé Marseille, sénateur-maire (UDI) de Meudon, expose la position de son syndicat.
« J’ai découvert le projet de cahier des charges tardivement. Jusqu’à présent, le Syctom ne faisait pas partie du comité de concertation entre l’AMF (Association des maires de France) et les éco-organismes ; c’est maintenant chose faite, et nous espérons ainsi être davantage associés aux décisions et mieux informés.
Selon nos calculs, actuellement, Eco-Emballages perçoit 85 à 90 M€ par an de contributions au titre des emballages ménagers consommés par les citoyens vivant dans le ressort du Syctom. En retour, il ne verse que 25 M€ de soutiens au Syctom. Ce déséquilibre, qui était admis à l’origine, n’est aujourd’hui plus acceptable. D’autant qu’avec le projet de barème actuel, nos soutiens devraient, à terme, baisser de 12 M€, soit près de 50 %.
On nous explique que les performances de tri en région parisienne sont inférieures à la moyenne nationale. Ce n’est pas faux. Mais qui peut croire qu’en baissant nos soutiens de 12 M€ par an, les performances de tri vont s’améliorer ? » […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 91.